dissertation explicative
La vie est cruelle : tel est le message que Guy de Maupassant livre au lecteur dans le conte « Aux champs ».
Démontrez.
Les auteurs réalistes s’efforcent de décrire la réalité sans l’embellir. Voilà
Sujet amené
sans doute ce qui guide Guy de Maupassant dans ses Contes normands et parisiens, plus particulièrement dans «Aux champs», un conte qui met en
Sujet posé (on nomme l’auteur, l’oeuvre, le titre du
scène des paysans et des bourgeois de la Normandie. Dans cette oeuvre,
conte et on rappelle le sujet)
publiée en 1882, l’auteur démontre que la vie est cruelle. Cette cruauté trouve
Sujet divisé (on présente les trois idées principales)
sa source dans les inégalités sociales, elle est surtout observable dans la négociation que les aristocrates mènent avec les paysans et elle éclate au grand jour dans le dénouement.
Dans «Aux champs», un très large fossé sépare les aristocrates des
Mini-introduction
paysans. Les d’Hubières, qui se promènent en voiture légère par un bel après-
Idée secondaire
midi du mois d’août, flottent dans l’argent. Aux enfants des paysans, ils
Preuve (différents exemples tirés du texte)
offrent gâteaux, bonbons et autres gâteries. Aux parents, ils proposent une somme faramineuse, soit 20 000 francs, en plus d’une rente mensuelle de 120
Idée secondaire
francs. À l’opposé, les Tuvache et les Vallin habitent d’humbles «chaumières»
(l. x), travaillent une «terre inféconde» (l. x) et s’alimentent «péniblement de
Lien + Idée secondaire
soupe, de pommes de terre et de grand air» (l. x). Bien entendu, le nombre élevé d’enfants n’est pas perçu comme une richesse, comme en témoigne le champ lexical utilisé pour les désigner : « petits, marmaille, produits, noms,
Lien + Mini-conclusion (lien avec la thèse de
mioches, moutards, lignées ». (l. x) En somme, déjà ce monde est cruel :
départ)
seul le privilège de la naissance explique qu’on vivra