Dissertation de svt
La formation des Alpes est un phénomène essentiel de l’histoire des continents et s’intègre dans le cadre de la tectonique des plaques.
Pour commencer, je vais parler des témoins d’une histoire océanique puis de l’épaississement due au raccourcissement afin de terminer sur l’érosion et l’isostasie et conclure avec un schéma bilan.
Comment les Alpes se sont-ils formés et comment ont-ils évolués ?
1/ Les témoins d’une histoire océanique
A / Les ophiolites non métamorphisées.
Dans les Alpes, plus précisément au Chenaillet, on trouve, à des altitudes élevées, des massifs ophiolitiques. Ces formations comprennent des basaltes en coussins qui se situent au dessus de gabbros eux-mêmes situés au dessus d’une roche appelé la serpentinite. La serpentinite est le résultat d’une péridotite dont l’olivine a été transformée en un minéral hydroxylé : la serpentine. Cette organisation est celle d’une croute océanique. Les ophiolites sont des lambeaux de lithosphère océanique. Elles nous montrent qu’autrefois, il existait un océan à l’emplacement de ses chaînes.
Les gabbros de ces ophiolites contiennent des minéraux hydroxylés (chlorite, hornblende, …). Cela signifie que la croûte des ophiolites a subi un métamorphisme hydrothermal près de l’axe d’une dorsale au moment se sa formation. Par contre ces gabbros ne contiennent pas de minéraux marqueurs de la subduction.
B/ Les ophiolites non métamorphisées.
Dans les Alpes, plus précisément le Mont Viso, des ophiolites dont les basaltes et les gabbros contiennent des minéraux (grenat et jadéite) caractéristiques du métamorphisme profond des zones de subduction (haute pression, basse température).
Ces ophiolites témoignent d’une subduction de la lithosphère océanique. Par la suite, elles ont été ramenées en surface au cours de la collision, puis charriées sur la croûte continentale.
Cela nous amène au fait que les ophiolites, dans l’ensemble, indiquent qu’il existait avant la formation de la chaîne un