Dissertation de philo (leibniz)

680 mots 3 pages
Dans cet extrait de texte, Leibniz montre l’insuffisance des sens, et des perceptions et s’interroge sur la contribution de nos sens ainsi que sur le rôle que jouent nos expériences sensibles dans l’élaboration de nos connaissances. Il traite donc du problème des fondements de la connaissance. On peut donc se demander comment se construit une vérité nécessaire ? Ainsi nous allons voir dans un premier temps ce que Leibniz entend par « sens » et par « connaissance actuelle». Puis dans un second temps, nous verrons que certaines de nos connaissances ne proviennent pas seulement de témoignages des sens, bien qu’ils aient un lien avec celle-ci, selon Leibniz.

Tout d’abord, selon Leibniz les « sens » tel qu’il l’entend sont liés aux diverses fonctions de la sensibilité comme la vue, l’odorat ou l’ouïe. En ce sens, les « sens » ne nous donnent que des vérités particulières, individuelles c'est-à-dire des exemples qui sont singuliers et ne peuvent prétendre par le biais de l’induction arriver à une quelconque vérité, la nécessité ne se trouvant que dans des disciplines qui ne se basent pas sur l’expérience. Nos expériences sont donc des exemples qui pour Leibniz ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle. Les sens ne nous fournissent pas toutes nos connaissances actuelles, mais ils semblent être la condition nécessaire de la connaissance objective.
En effet pour Leibniz, les « connaissances actuelles » sont des connaissances en « acte », c'est-à-dire que nous y sommes présents avec attention. Cela s’oppose aux connaissances mémorisées comme les connaissances que je connais par cœur, sans avoir besoin de réfléchir. Ces connaissances là que Leibniz nomme connaissances par démonstration s’imposent par elles-mêmes dans l’esprit. Leibniz défend une position innéiste c'est-à-dire que certaines idées sont en notre esprit dès la naissance. Ce sont des idées qui sont constitutives de notre entendement même, comme celle de causalité. Les idées innées peuvent

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