Emile ou de l’education - livre v, 1762 - j.j. rousseau
INTRODUCTION
Le Traité de Jean-Jacques Rousseau, extrait de l’Emile ou de l’Education, Livre V est édité en 1752. Il porte sur l’art de former les hommes qui remet en cause l’Institution. Le XVIIIème siècle, appelé les siècle des Lumières, représente le règne d’une pensée contestataire dans laquelle dominent la raison et la liberté.
Ce Traité expose les différentes phases de l’éducation idéale d’un enfant jusqu’à l’âge adulte, et le Livre V, plus particulièrement, la seconde jeunesse et l’âge d’homme.
Rousseau y développe la thèse selon laquelle, pour connaître les hommes, il faut voyager et non se contenter des livres. La lecture conduit à une illusion de la connaissance parce que les livres ne sont pas fiables. Rousseau, le philosophe, place ainsi l’homme au centre de ses préoccupations.
DEVELOPPEMENT
1. -La lecture conduit à l’illusion de la connaissance :
« Comment savoir ce qu’on a lu, on se croit dispensé de l’apprendre ». Cette illusion quant à l’utilité de la lecture fait que les hommes ne voyagent pas et ne fnt pas l’effort de parcourir « le livre du monde ». L’argument est soutenu par l’exemple de la France, puis celui plus précis du Parisien.
2. - Les livres ne sont pas fiables :
On ne peut pas compter sur la lecture pour apprendre car les livres ne donnent pas toujours des informations exactes. Pour appuyer cet argument, Rousseau a recours à son expérience personnelle : les récits de voyages qu’il a lus donnent des images différentes les unes des autres, et surtout de la réalité elle-même.
3. - Rousseau retourne le problème posé au départ :
Il en déduit la nécessité de voyager. Cette nécessité reprise sur le fait que, pour connaître l’homme en général, il ne suffit pas de connaître son peuple. Il faut en connaître d’autres. Or, les livres étant inutiles, comme l’ont montré les deux premiers arguments, la seule solution est de voyager.
Le dernier paragraphe n’introduit