Dissertation de camus
Travail oral en littérature générale et comparée II – Mme N. Majdalani
Robert Solé – le tarbouche :
Robert Solé est un journaliste et romancier égyptien et français. Il aime l’Egypte et cela est perçu dans tous ses livres. D’abord nous commençons par le tarbouche et nous terminons par le dictionnaire amoureux de l’Egypte. Il a quitté ce pays à dix sept ans et n’y est revenu que beaucoup plus tard. Il a commencé une nouvelle vie en France et a tourné la page de toute la période précédente. Il s’est tout de suite adapté à la vie en France et s’est très vite intégré dans la vie professionnelle. Ainsi nous en déduisons une première trace de la mutation de son être, celle de son enfance et de son adolescence. D’ailleurs il a dit « j’ai vécu essentiellement à Héliopolis et je passais des souvenirs d’enfance et d’adolescence heureux presque suspects »
Il est né dans une famille égyptienne-chrétienne d’origine syro-libanaise. Au début de sa carrière d’écrivain il n’a écrit ni sur l’Egypte ni sur le moyen orient. L’Egypte était absente dans sa carrière de journaliste qui a duré vingt ans.
En 1992 il a publié son premier roman le tarbouche, ce roman lui a permis de regarder en arrière et de se retrouver. Le tarbouche signe le début de ses retrouvailles avec l’Egypte.
L’Egypte qui est un amour d’enfance et une source d’inspiration pour Solé. Dans le tarbouche, il retrace l’histoire d’une famille chrétienne en Egypte. Il nous place face à un narrateur qui est Charles. Ce dernier est né au Caire en 1945. il y reste jusque l’âge de dix huit ans. Il reconstitue l’histoire de sa famille et plus particulièrement celle de sa mère « Batrakani ».
Le personnage pivot de l’histoire est Georges Batrakani, le père de Charles. C’est un personnage flamboyant et c’est grâce à son ingéniosité et son audace qu’il a su se faire une place au sein de la société cairote.
Nous retrouvons à travers l’image familiale l’histoire de l’Egypte et du