Dissert éco
Les pays nordiques demeurent ceux dont le niveau global de ressources publiques est le plus élevé. Ainsi, le taux de prélèvements obligatoires s’élève à 49,1% du produit intérieur brut (PIB) au Danemark et en Suède en 2006, contre 44,2% en France, tandis que le Mexique et la Turquie demeurent ceux où il est le plus faible.
Définition des prélèvements obligatoires : Les prélèvements obligatoires représentent l'ensemble des impôts et des taxes ainsi que des cotisations sociales prélevées sur le travail ou le capital.
Après la crise de 1974, ils ont augmenté de 1% par an en moyenne pendant 10 ans et donc de 1974 à 1985 on est passé d'un taux de 34% du PIB à un taux supérieur à 44% du PIB.
I _ Des prélèvements favorables pour la croissance
L’OCDE admet explicitement le rôle positif que jouent les prélèvements obligatoires dans la réduction des inégalités et précise dans ses analyses que «le faible ratio observé au Mexique témoigne d’une absence de mesures redistributives et entrave la capacité des pouvoirs publics à investir dans les infrastructures matérielles et sociales nécessaires pour pérenniser la croissance».
Un haut niveau de prélèvements obligatoires n’est pas incompatible avec un haut niveau de développement économique et favorise la cohésion sociale.
La baisse des impôts, dans une certaine mesure, accroît les inégalités et porte atteinte à la fonction redistributive de la contribution publique. La première des quatre caractéristiques dégagée par Adam Smith de la fiscalité optimale est I'équité c'est-à-dire le fait que chaque contribuable doit payer en proportion de sa capacité et/ou du bénéfice de I'Etat qu'il reçoit.
Selon Keynes, une fiscalité avantageuse relance la consommation car elle libère du pouvoir d'achat en relevant le revenu disponible.
Pour baisser les prélèvements obligatoires au-dessous d'un certain seuil, il faut soit diminuer les dépenses publiques, soit accepter un déficit