Discrimanation positive
pour saisir les enjeux de la république, il est nécessaire de mesurer l'importance de son irruption dans la société. Mais, il faut comprendre comment sa confrontation avec l'Etat moderne a modifié les conditions de son exercice, notamment dans le cadre de la discrimination positive.
Partie 1: une politique idéale.
La république se définit comme l’ « état politique dans lequel la souveraineté appartient à la totalité des citoyens, sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité ». elle postule donc l’égalité de droit de tous les citoyens et se fonde sur la volonté générale, la séparation des pouvoirs. La république est alors le moyen de reconnaître la liberté individuelle et politique et constitue un idéal politique:
en transformant la liberté naturelle en liberté civile dont l’exercice est limité de droit et non de fait. Le citoyen n’obéit alors qu’à lui même et sa liberté, inaliénable, est garantie des excès de la liberté de l’autre ; en excluant toute autorité qui ne procéderait pas du peuple. La liberté est alors garantie de l’arbitraire.
En contrôlant un pouvoir politique par l’élection des dirigeants. La liberté politique et la liberté individuelle existent alors de façon concrète.
Partie 2 : critique de l’idéologie républicaine.
Idée 1 : une pseudo volonté générale. la prétendue volonté générale n’est que verbale.
Elle n’est volonté que de la majorité (sorte d’oligarchie dirigeante).
La volonté générale ne peut ni légiférer ni gouverner : délégation d’une partie de la souveraineté générale populaire à des représentants qui exercent la réalité du pouvoir entre chaque consultation du peuple.
Idée 2 : une majorité opprimant une minorité. La prétendue volonté générale se réduit au fait qu’une partie des citoyens impose sa loi à tous les autres.
Idée 3 : la tyrannie de l’ignorance et des préjugés. l’avis de la majorité ne prouve pas la valeur de quoi que ce soit.
Si la volonté était réellement générale