Determinants
Malgré les améliorations de la qualité de nos milieux de vie, nous n'en avons pas fini avec les pathologies duesaux agents chimiques, biologiques ou physiques. Mais celles-ci ont changé de visage. Le temps des poisons est révolu. Il était marqué par des expositions et des doses importantes se traduisant rapidement par des effets souvent spectaculaires et faciles à repérer au niveau individuel dont la colique saturnine fournit un bon exemple. Est venu le temps des expositions à de faibles niveaux répétés pendant de longues périodes dont le mésothéliome pleural lié à l'amiante est l'archétype.
Une contribution aux maladies chroniquesAu plan international, un quart du fardeau des maladies est ainsi attribuable aux facteurs d'environnement, les problèmes de diarrhée liés à l'eau et les pathologies respiratoires dues à la pollution atmosphérique arrivant en tête. Au plan européen, les pays occidentaux sont entre 10 et 15 %, tandis que les pays orientaux se situent autour de 20 %. En France, cette méthode a été utilisée lors de la préparation de loi de santé publique de 2004, ainsi que pour la préparation du plan national Santé Environnement. Il est donc possible de faire sortir les risques sanitaires de l'environnement de l'invisibilité liée à leurs caractéristiques actuelles. Pour l'essentiel, dans notre pays, les facteurs de