dernieres volontés
Ce poème est un des écrits de Sybille Rembard, il s'agit d'un verset publié en 2011 .
Sybille Rembard est née à Turin en Italie le 21 juin 1966. Elle a vécu une enfance et une adolescence paisible se construisant dans l’univers multiculturel d’une famille aux multiples racines. Depuis son plus jeune âge elle était friande des livres de la collection familiale, et en particulier de leur collection d’œuvre poétique. Après ses études littéraires, elle choisit d'explorer le monde et y trouvera l'Amour avec qui elle fondera une famille. Elle a fait de sa passion son métier et sortit son premier recueil « Beauté fractionnée » en 2002. Actuellement son second est en cours, ayant comme sujet les aléas de la vie.
Ce poème est semble-t-il un verset, on le considère comme un vers libre sans métrique définie, cependant l'usage du retour à la ligne est pratiqué de manière non arbitraire, cela définis un sens particulier et un rythme au texte. De plus, nous remarquons que ce poème est en quelques sortes sous forme de testament, elle y glisse ses intentions : « Léguer mes entrailles/ Mes organes/ Mes pensées » sur l'intention de faire don de ses organes après sa mort. Elle a cette intention dans un but respectable : « Redonner le printemps/ L'innocence/ L'étincelle », rallonger la vie, les printemps, d'une autre personne qui sera dans le besoin d'un organes pour continuer à vivre. Mais elle n'oublie pas de rappeler dans le vers « Rallumer la perversité du destin » que quel que soit le temps de vie rallonger, le risque de la mort sera ainsi de nouveau présent, et que l'on ne peut échapper au destin d'une fin de vie inévitable.
Mais cependant, « Mourrir à ta place/ Peut être/ Demain » elle insinue le fait que si elle meurt et qu'elle fait dons de se corps, elle sera morte à la place d'une autre personne et que cela peut arrivé à n'importe quel moment, que ce soir demain ou bien plus tard, la date de mort est une chose qu'on ne peut contrôler,