a) définition d’un muscle

Un muscle est formé de faisceau composé de fine cellules, parfois très longues appelé fibre musculaire.
A l’intérieur des fibres se trouvent des filaments de protéine imbriqué les uns dans les autres.
Lorsque la fibre est stimulée par une cellule nerveuse, ces filaments glissent les uns le long des autres, provoquant ainsi un raccourcissement de la fibre. Lorsque celui-ci s’ajoute à celui de nombreuses autres fibres, le muscle se contracte.
Dans les premières minutes cette contraction consomme de l’énergie sous forme d’ATP provenant essentiellement de la transformation du glucose et des acides gras ainsi que de la phosphocréatine, puis après une vingtaine de minutes l’utilisation de l’oxygène permet d’obtenir une plus grande quantité d’énergie à partir des acides gras.
Il existe deux types de fibre musculaire :
- Les fibres rapides qui sont capables de se contracter très rapidement mais peu de fois à la suite
- Les fibres lentes qui ont la capacité à se contracter de nombreuse fois, permettant des exercices plus longs (la proportion de fibres rapides et lentes varie selon les muscles).
Les muscles responsables des mouvements se trouvent sous le contrôle de cellules nerveuses (les neurones) provenant du cerveau et passant par la moelle épinière. Au niveau des muscles, les terminaisons nerveuses se ramifient et chaque ramification est accolée à la membrane d’une fibre.
Lors de l’échauffement, les capillaires qui irriguent les muscles se dilatent pour laisser passer plus de sang.
La pratique d’un sport de type musculation favorise le développement de la masse musculaire, les muscles sont alors plus visible parce que le diamètre des fibres a augmentée, celles-ci deviennent plus réactives aux stimulations des cellules nerveuses (elles se contractent plus efficacement et améliorent leur utilisation des nutriments : le recours aux acides gras comme source d’énergie se fait plus rapidement).
Une augmentation du nombre de capillaires