De l'institution des enfants - plan détaillé
1. Montaigne se qualifie comme pédagogue.
145 A – 149 C : « Je ne vis jamais pere (…) me semble leur donner beaucoup d’authorité ».
Au seuil d’un chapitre pédagogique, Montaigne s’estime dépourvu des titres et des compétences ordinaires que l’on peut exiger d’un pédagogue, mais s’invente une autre légitimité : cette légitimité n’est pas celle de la connaissance, mais celle du jugement.
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Montaigne affirme un lien de paternité avec son œuvre.
145 - 146 A : « Je ne vis jamais pere (…) à la Françoise ».
Malgré les défauts que montre un fils, un père le reconnaît tout comme Montaigne reconnaît son œuvre.
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S’il devait exercer la foncton de pédagogue, Montaigne pratiquerait l’examen du
« jugement naturel ».
146 A - C : « Car en somme, je sçay (…) à moy, si peu que rien ».
Montaigne se déclare peu avancé dans l’étude des sciences, mais trouve une autre solution pour se qualifier comme pédagogue.
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L’œuvre de Montagne est l’essai de ses facultés naturelles.
146 A - 148 A : « L’Histoire, c’est plus mon gibier (…) me sentant trop mal instruit pour instruire autruy ».
a) Ce n’est pas l’exposé d’un savoir emprunté…
Montaigne souligne la singularité de son œuvre, qui correspond à ses « propres et naturels moyens ». Il souligne le contraste avec les pratiques des auteurs contemporains et fait « connoistre l’extreme difference entre eux et moy ».
b) …. et quand l’essayiste emprunte, c’est pour mieux se dire lui-même…
147 C - 148 C : « Reprendre en autruy mes propres fautes (…) en ce docte et laborieux tissu des Politiques ».
Montaigne réfléchit sur la manière dont il pratique l’emprunt.
c) … dressant de lui-même un portrait fidèle, qui
n’est
pas
destiné
à
« instruire autrui ».
148 A : « Quoy qu’il en soit (…) mal instruit pour instruire autruy ».
L’œuvre vaut comme reflet authentique et fidèle qu’elle donne de son auteur,
« pourtraict chauve et