de l'amitié
- Un amour fatal, le destin les a liés.
- Amitié parfaite car non préméditée (l. 15) « Nous nous cherchions avant que de nous êtres vus » -> ils devaient se trouver -> union anticipée.
- La Boétie est mort lorsque Montaigne rajoute la ligne 28 -> « Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé, …»
- C’était une grande fête (l. 21) mais le destin les a quand même rapproché.
Le ciel(l. 19) les a réunis-> « quelque ordonnance du ciel »
II - Une amitié différente des autres
- Amitié fusionnelle
- Champ lexical de l’union
- Cette amitié fait penser à une expérience mystique – élection divine
- Une expérience chimique avec « quintessence »
Mélange chimique -> « mélange » (l. 7), « confonde » (l. 6), « quintessence » (l. 37)
III - Une amitié indicible
« ne sais quelle » l. 13
« je crois par … » l. 19
« je ne sais quelle » l. 37
-> amitié indicible
- Amitié ineffable car parfaite (elle n’a aucun modèle).
- « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi » -> vers blanc (seul), parallélisme, alexandrin : définition poétique de l'amitié.
- Mélange des deux âmes pour n’en former plus qu’une -> (l. 8) métaphore des deux âmes cousues, donc qui sont inséparables.
« ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. »
- Une amitié indicible à tel point que Montaigne rajoutera plus tard des notes dans la marge quiseront publiés en 1595. (C’est le texte qui n’est pas souligné)
Conclusion
Ainsi Montaigne décrit son amitié parfaite avec La Boétie. Une amitié rare, car réciproque au point que les deux âmes se confondent. Montaigne fait donc l’éloge d’une amitié
Commentaire composé « De l'amitié » Montaigne.
INTRO
Michel de Montaigne appartient à la seconde génération des humanistes et écrit en 1580 « De l'amitié » qui est tiré de « Les Essais. »
Dès le premier livre, il évoque l'amitié à travers la relation qu'il a connue avec Étienne de La Boétie, mort en 1563.
Dans cet extrait, Montaigne