Pour comprend ce texte de Hume il faut expliquer son raisonnement en deux temps. En premier lieu, il s’intéresse aux notions de fiction et de croyance pour tenter d’en faire la différence : « la différence entre la fiction et la croyance se trouve dans quelques sentiments ou manière de sentir, annexé à la dernière et non à la première, ne dépendent pas de la volonté et ne peut se commander à plaisir » (lignes 1 à …). Il affirme que c’est la manière de sentir qui permet de faire la différence entre ces deux notions. En effet, selon l’auteur, la croyance n’est pas quelque chose qu’on veut, que l’on choisit, mais bien quelque chose de naturel (lignes 3 à 5). Il affirme que la croyance est un sentiment naturel qui est en nous et qu’il faut qu’on « éveille ». Il faut que ce sentiment naisse d’une situation généralement attribué au hasard. Ensuite (ligne 6 à 10) l’auteur monte en généralité. Il affirme qu’à chaque fois que l’on voit un objet, immédiatement par la force de l’adaptation de l’organisme à un élément extérieur, l’homme conçoit l’objet qui lui est généralement associé. Comme lorsque nous voyons une clé, nous nous imaginons tout de suite quelle sert à ouvrir une porte. C’est en cela que Hume définit la nature de la croyance. Il en déduit que la conception de l’objet est dut à une manière de sentir, et à la certitude de nos sentiments. C'est-à-dire de l’assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose. C’est pourquoi, on pense que ce que l’on croit est exact.
Après avoir explicité ces éléments, Hume approfondit sa distinction entre fiction et croyance. Il affirme qu’il n’y a rien que nous puissions croire assez fortement pour imaginer que son contraire soit possible, la croyance est la faculté de penser qu’un fait est vrai et d’être « incapable de concevoir le contraire » (lignes 11 à 12). Ainsi pour la fiction il n’y a rien d’inimaginable, alors que pour la croyance, certaines choses sont impossibles. La croyance est de l’ordre de la réalité et