Darwinisme
Lamarck nous dit que les êtres vivants changent par obtention de certains caractères qui leur apportent des avantages (Ex: le cou de la girafe devient de plus en plus long à force de chercher à atteindre les feuilles de l'arbre). Pour lui, ces nouveaux caractères sont transmissibles à la descendance. Ce qui veut dire que si cette girafe qui a transformé son cou se reproduit, son petit aura un cou aussi long qu'elle (au moment où elle s'est reproduite) et pourra lui aussi l'étendre pour atteindre les feuilles situées encore plus haut dans l'arbre.
C'est l'hérédité des caractères acquis qui fonde le Lamarckisme.
Darwin, qui arrive un peu plus tard dans l'Histoire, réfléchit sur les mécanismes de l'Evolution. Il suggère que les différents caractères arrivent au hasard, que certains sont positifs, d'autres négatifs, d'autres neutres, et qu'ils influent différemment sur les capacités de survie et de reproduction de l'individu. C'est ce qu'on appelle la sélection naturelle.
Reprenons l'exemple de la girafe.Nous dirons que l'environnement est constitué d'arbres certes haut, mais toujours de la même hauteur. Le hasard de la variation des caractères (on découvrira plus tard qu'il s'agit des gènes, mais à l'époque de Darwin, on n'en avait aucune idée !) nous propose trois cas de figure:
- Cas n°1: la girafe se retrouve avec un cou plus court. Il s'agit d'une variation négative. En effet, cet individu ne pourra pas se nourrir puisque les arbres seront trop hauts pour elle. L'individu meurt précocement et ne se reproduit pas. Le caractère "cou court" n'est pas gardé par la sélection naturelle.
- Cas n°2: la girafe se retrouve avec un cou de la même longueur qu'avant. C'est une variation neutre. Cela ne change rien aux capacités de survie ou de reproduction de l'individu.
- Cas n°3: la girafe se retrouve avec un cou plus long. C'est une variation positive car