Dans quelle mesure la destruction du voreux est-elle une scène épique ?
Dans le troisième chapitre de la dernière partie de Germinal, Zola raconte une autre catastrophe : l'effondrement du puits de mine du Voreux après le sabotage de Souvarine. il s'agira donc d'observer en quoi la destruction de la mine correspond à une scène épique.
Dans un premier temps, on étudiera la description de la destruction du Voreux puis on s'intéressera aux conséquences de l'effondrement.
La destruction de la mine est évoquée par le biais d'une hypothèse, d'image violente qui amène à le mort de la bête.
L'extrait comporte une description en mouvement qui contribue à animer le paysage.
Les verbes sont conjugués au temps habituel de la description c'est-à-dire l'imparfait, mais aussi au passé simple qui est le temps des actions. Ainsi, on peut s'attendre à une description mouvementée.
Cette idée est confirmée par les nombreux verbes d'action : "écrasait, culbutait, tomba, marcha..." qui soulignent les étapes de l'effondrement.
Celles-ci sont aussi indiquées par les connecteurs temporels "d'abord, puis, et..."
La description est évoquée à travers des images violentes qui l'assimile à la fois à une scène de guerre et à la fois de cataclysme.
On remarque le champs lexical de la guerre avec les termes " détonations, artillerie, canonnant... " qui transforment la scène en un champs de