Célest
De Fernando de Rojas
Mise en scène par Christian Schiaretti
Dans une ville d’Espagne, à l’orée du XVIe siècle, Calixte, tombé fou amoureux de Mélibée, voit ses avances repoussées. Sur les conseils d’un de ses serviteurs, il fait appel à la vieille Célestine, experte en ruses et en sorcellerie, qui joue l’entremetteuse et organise une première rencontre nocturne. Cette même nuit, des serviteurs venus réclamer leur part du gain entendent bien faire chanter la vieille femme...
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Hélène Vincent dans le rôle de Célestine.
C’est le mercredi 2 février que nous nous sommes rendus à Lyon, plus précisément au Théatre nationale populaire de Villeurbanne, assister à la pièce La Célestine de Fernando de Rojas mise en scène par Christian Schiaretti. Hélène Vincent, dans le rôle de Célestine était, bien entendu, l’élément central de cette pièce. Elle a su de part son charisme, sa voix, son énergie emporter le public et occuper cet espace particulier.
En effet, le Théâtre nationale populaire de Villeurbanne est particulier puisqu’il est bi frontal. C'est-à-dire que le public se trouve à droite et à gauche d’un long plateau.
Schiaretti, metteur en scène, a donc du prendre en compte l’espace particulier qu’est ce théâtre pour sa mise en scène et, pour cela, il ne s’est pas encombré d'éléments de décor superflus mais a laissé le plateau grand ouvert et un talent d’illusionniste à ses comédiens. Il est vrai que c'était à eux de nous faire croire qu'un mur les séparait lorsqu'ils se rapprochaient sans se voir, à eux encore de feindre qu'ils tombaient du haut d'un toit ou d’une échelle alors que sous nos yeux s'opérait une roulade à l'horizontale. Le plateau était donc séparé en deux parties la plupart du temps. Au centre de celui-ci, se trouvait un grand ovale avec lequel les acteurs jouaient puisqu’ils se parlaient de chaque extrémité de celui-ci. De temps à autre, on remarquait la présence de quelques accessoires apportaient par les comédiens tels