Parasitose, zoonose, cosmopolite, reconnu comme parasite de l’homme depuis 1982 AGENT PATHOGENE Cryptosporidium hominis : uniquement parasite de l’homme C. Parvum : homme et mammifères (bovins, ovins) D’autres espèces chez les immunodéprimés : C. Bovis, C. Felis, C.muris, C. Meleagridis Parasite de l’épithélium intestinal du grèle. Cycle comporte : - multiplication asexuée : schizogonie - Multiplication sexuée : gamogonie Cycle endogène possible favorisé par immunosuppression Cycle effectué ds une vacuole parasitophore intracellulaire au niveau du pôle apical des entérocytes Schizogonie libère mérozoïtes qui infectent d’autres cellules intestinales et assurent la dissémination parasitaire le long du tractus digestif. Gamogonie conduit à la formation des oocystes qui sont éliminés par les selles sous une forme directement contaminante. CONTAMINATION Par ingestion d’oocyste. Oocyste très résistants dans l’environnement (résistance aux désinfectants, passage de la barrière des stations d’épuration). Contamination directe : hôte infecté à hôte sain Contamination indirecte : ingestion d’eau, aliments souillés Animaux domestiques contaminent l’environnement REPARTITION GEOGRAPHIQUE Parasitose cosmopolite sous forme sporadique ou épidémique : réservoir d’eau de conso, piscines, crèches, animaux infectés ...) Taux d’infection : - entre 0,6 et 2% dans les pays industrialisés - Entre 4 et 32 % dans les pays en développement Taux d’infections chez les patients atteints du sida et présentant une diarrhée chronique : - 3 à 20% aux usa - 50 à 60% en afrique et haiti En france : forte diminution du nb de cas de cryptosporidiose chez les sidéens grâce a la reconstitution immunitaire induite par les traitement antirétroviraux. Plusieurs épidémies en france : contamination fécale des réseaux de distribution de l’eau potable (oocystes non détruits par les désinfectants habituellement utilisés pr le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine.