Crise
(3 carreaux) Ce qui guide l’organisation de cette étude trouve sa justification dans l’analyse des origines de la crise financière mondiale. Sur le plan d’abord des personnes puis des structures bancaires.
(2 carreaux) Observons tout d’abord, que, dans les premiers temps de la crise ce sont des individus, des personnalités qui ont été à la faveur de l’automne 2008 les cibles des reproches : en effet, on a imputé à d’importants banquiers la responsabilité des pertes colossales des placements douteux, personnalités qui ont influencé et trompé des particuliers jusqu’à leur faire croire tel « Madoff […] que l’on pouvait gagner 10% par an sur des fonds de pensions » constate amer, Bony. Mais la faute incombe aussi à des manipulateurs financiers, les traideurs en particulier, qui ont fait subir de lourdes pertes à leur entreprise ce que corrobore Lazareff déplorant que « La société générale a perdu au début de la crise 5 milliards d’euros », accusant « un coupable désigné : Jérome Kerviel ». Il semble opportun ici de signaler que la Lazareff d’une part et Bony d’autre part mettent en exergue le rôle majeur des financiers dans l’origine de la crise et sont tout à fait en accord pour les mettre au pilori devant les médias.
(2 carreaux) Mais imputer une telle crise a deux personnes seulement serait bien trop limitatif : l’origine est plus large et appartient aux banques d’abord. Trichet reste très lucide sur ce point, les accusant « d’avoir investit de l’argent sur des crédits non capés : les subprim » ; Le Président de la banque centrale européenne fait ici une du sévère système bancaire dénonçant son incapacité à limiter les risques pour lui-même et pour les ménages, et a diversifier ses produits. Et Peyrelevade de rejoindre Trichet dans cette attaque frontale : pour lui, reprenant une l’histoire d’une figure de la mythologie, « les banques a trop joué avec l’argent comme Icar, ce sont brulé les ailes » ; celles-ci ont