Crise islandaise
I - Introduction
L’Islande, petite île de l’atlantique nord, terre dite de feu et de glace a fait rêvé plus d’un géologue par ses incroyables phénomènes volcanique. Grâce à ses paysages fantastiques, cette terre a vu s’implanter beaucoup d’étrangers, principaux acteurs de la croissance du pays. Mais depuis 3 ans, cette île attire aussi les économistes du monde entier. Reykjavik la capitale, compte 120.000 habitants, soit un tiers de la population totale qui non seulement doivent faire face en plus du climat à une instabilité économique jusque là jamais égalée dans l’histoire. On peut donc réellement parler de crise économique dans le pays qui en 2005 fût le plus développé du monde.
De 1997 à 2008, l’Islande a connu un véritable boom économique, en effet, durant ces années, la croissance économique moyenne fût estimée à 4%, de plus les investissements ont été multipliés par soixante en dix ans, et surtout l’Islande a été classé parmi les cinq pays les plus riches du monde, mais surtout elle devient première en terme de développement en 2005. Cette période considérée comme une véritable explosion économique a aussi permis d’instaurer le plein emploi dans la petite île et ainsi favoriser la consommation de masse. Mais l’histoire a souvent démontrer qu’un phénomène économique de grande ampleur était suivi d’un phénomène social lui aussi de grande ampleur et l’Islande est loin de faire l’exception. Et si tout ceci a eu lieu, c’est aussi grâce à un gouvernement conservateur, qui a mené une politique de croissance, la théorie du « laissé faire », les banques ont pu faire rentrer n’importe quel investisseurs, parfois douteux dans l’économie nationale. De plus, la politique plutôt laxiste auprès des banques leur permet même de ne plus avoir de fonds propres en réserve, ceci leur permettrait de se développer très rapidement, jusqu’à un certain mois d’octobre 2008.
II - Origines et conséquences de la crise Islandaise.