Crise et recession
La crise : c’est une phase défavorable après une phase de croissance. Elle peut survenir lors d’un recul brutal de la demande de biens et services ou après un choc touchant l’offre globale.
La récession : c’est une période de ralentissement de l’activité économique plus ou moins longue qui suit une crise. Lors d’une récession, la demande diminue (quel que soit les prix). Comme les producteurs n’arrivent pas à écouler leurs biens, ils diminuent leurs prix, ce qui entraine un nouveau point d’équilibre avec un prix et une quantité inférieure. La baisse de la production entraine une baisse de l’emploi, il y a donc une augmentation du chômage. Selon les classiques, l’équilibre va revenir automatique. Selon les keynésiens, il faut faire une politique de relance.
--Une politique de relance ou plan de relance est un ensemble de mesures de politique économique, qui s'effectue par des dépenses publiques supplémentaires et de réduction de certains impôts.
Crise de la demande : -La vision libérale de la crise : puisqu’il y a de moins en moins de travailleurs, l’offre augmente, ce qui entraine une nouvelle baisse des prix, ce qui stimule la demande et donc les ventes. Un nouveau point d’équilibre est ainsi obtenu. Les salaires ont autant baissé que les prix, le coût réel du travail est donc le même. La demande de travail et l’offre de biens et services reviennent au même point et le chômage n’existe plus. Les monétaristes pensent qu’à court terme, les individus ne perçoivent pas le salaire réel qu’ils ont et pensent qu’ils ont moins de pouvoir d’achat. Mais à long terme, les individus perçoivent que les prix ont diminué et l’équilibre réapparait. La théorie des anticipations rationnelles (nouveaux classiques) : les individus perçoivent les modifications du marché et ils renégocient leurs salaires dès le début de la crise, ce qui évite de passer par une phase de récession.
La vision keynésienne de la crise : Keynes s’oppose à la vision des