Corée du nord
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Cette république communiste, représentant l'un des derniers bastions du communisme radical, est un pays caractérisé par l'isolement qu'il symbolise, à une époque où l'information circule en une seconde autour de la planète.
En effet, figurons nous la vie d’un nord coréen : lorsqu’il allume son poste de télévision, la seule chaîne auquel il a accès est celle de la propagande du gouvernement, repassant inlassablement les mêmes images du leader bien aimé.
Et les images du Leader elles même sont choisis : mis en valeur, on le choisit visitant une école, puis une usine pour récompenser ses ouvriers et les encourager à poursuivre leurs efforts dans la réalisation concrète de ses idées. Parler de culte de la personnalité n’est donc pas exagéré dans ce cas.
Notons que les rares coréens se risquant à détourner les chaînes internationales on été fortement réprimandés par le gouvernement.
Pour donner un avant goût de la situation en Corée du Nord, L’indicateur de liberté de presse développé par Reporters sans frontière qui « reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes et les médias de chaque pays et les moyens mis en oeuvre par les États pour respecter et faire respecter cette liberté », se fondant sur un questionnaire auquel ont répondu des correspondants travaillant sur tous les continents, est égal à zéro.
Les journalistes sont tous cadre du parti unique, nous voyons ici que le respect de l’opposition est quasiment inexistant. Inutile de préciser que la presse privée n’a pas lieu d’être et seul la presse gouvernementale circule, choisissant les informations que le peuple doit connaître.
Les journalistes qui oseraient critiquer le gouvernement risqueraient de payer de leur vie cet affront au grand Kim Jong-Ill.
Les médias manipulent les nord-coréens à leur guise. Ils ont par exemple tenté, en 2003, de raviver le sentiment anti-américain de la population, hérité de la guerre de Corée. Les journaux de Pyongyang ont débordé de slogans