comparaison ouvrier et kolkhozienne
Ouvrier kolkhozienne / Le Garde
La première œuvre est une sculpture de 25 mètres de haut, faite en acier inoxydable, fer, chrome et nickel, comme cela, elle ne s’abîme pas au fil du temps. Concernant l’œuvre de Breker, c'est un bas relief, fait à partir de plâtre, 35,3*47,5 de dimension. Ces deux œuvres se distinguent donc d'abord de la manière dont elles ont été conçues.
Ensuite, elles représentent toutes les deux des personnes, mais se distinguent encore une fois, puisque dans l'une d'entre elles il n'y a qu'un personnage alors que dans l'autre il y en a deux, une femme et un homme.
Concernant leur façon d'être vêtu, l’œuvre de l'Allemand est complètement déshabillée et dénudée, à l'exception d'une cape qui l'enroule très légèrement de façon à couvrir uniquement son intimité. Tandis que dans l’œuvre de Moukhine, l'homme et la femme sont habillés normalement, c'est à dire de la manière dont ils le seraient dans leur quotidien : comme s'ils allaient travailler.
Les outils que les personnages arborent sont également différents. L'ouvrier et la kolkhozienne lèvent fièrement un marteau et une faucille, symboles absolus du régime communiste, tandis que le Garde semble prêt à dégainer son épée, la main posée dessus comme une menace.
La volonté des artistes se révèle très facilement ici. Moukhine essaye de faire passer un message fort, celui du soutien du peuple travailleur au régime communiste, transmis par la manière dont les deux personnages lèvent fièrement au ciel leurs outils de travail indispensables, symboles de leur régime.
Braker quand à lui, sur ordre d'Hitler, a inséré une arme, une épée, symbolisant la guerre, une main du garde posée dessus, comme prêt à tout moment à la sortir pour se battre. Il n'a pas l'air hésitant, au contraire, mais déterminé à défendre son