Corpus
Il s'agira de montrer ici l'attitude des hommes en société critiquée par les humanistes, qui invitent à l'ouverture et à la confrontation de pensées différentes, opposées ou complémentaires pendant le mouvement de l'humanisme au XVIème siècle.
Nous étudierons les points communs tels que le thème des « gens de cour » ainsi que la critique de l'instinct grégaire chez l'Homme mais aussi les points divergents entre ces textes comme les différentes tonalités.
Les textes de Rabelais et de J. du Bellay critiquent tout deux l'instinct grégaire chez les hommes puisque « tous pareillement » ils « furent entraînés à la mer », les hommes suivent tous la même direction sans réfléchir . La superficialité et l'hypocrisie des gens de cour est quand à elle évoquée dans le texte d'Erasme et dans le sonnet de J. du Bellay. Le champ lexical utilisé dans ces textes montrent clairement le point de vue que ces humanistes ont vis à vis des gens de cour, ils utilisent des termes tels que « rampant », « servile », « sot » et « hypocrite » pour décrire ces gens de cour. Quant au texte de Montaigne, il dénonce le manque de curiosité et d'ouverture de l'humanité en général puisqu'il évoque le fait que nous « n'avons plus la liberté de hausser seulement les yeux ».
En revanche, les tonalités utilisées pour critiquer les hommes en société varies d'un texte à l'autre. Le premier texte d'Erasme a des tonalités satirique, humoristique et ironique. Le second, de Rabelais, a les mêmes tonalités que le premier mais avec une caricature des hommes. Le sonnet de Joachim du Bellay est satirique l'essai de Montaigne est didactique,