Dans cette partie, nous allons voir comment l’auteur dresse une suite de tableaux spectaculaires et émouvants, qui suscitent la terreur et la pitié du spectateur. L’auteur cherche à nous montrer que son œuvre entraine un dénouement tragique de la vie d’Œdipe. Tout d’abord, dans ce texte, on peut ressentir une impression de récit spectacle, c'est-à-dire que Sophocle essaie de donner vie à son texte en racontant avec intensité les actions que décrit Le Valet. En effet, la citation de plusieurs verbes d’action que fait Le Valet en parlant de la Reine Jocaste : « traversé » (l.1242) « rentrer et précipita » (l.1243). Avec cette enchaînement d’action l’auteur mais de la vie dans son texte pour le rendre spectaculaire. On voit aussi que ce texte est un récit spectacle avec les questions de Coryphée : « Et d’où est venu le coup » et « Et, à présent, l’infortuné a-t-il un peu de répit dans son tourment » Ici les questions qui sont poser décrivent des actions passée cela montre que Coryphée veut connaitre les tourments des personnages. On voit aussi que le récit est une description spectaculaire par la double négation utilisée par Coryphée : « Ni le nom ni le spectacle » (l.1311et1312) ces négations ont pour but de dénoncer l’atrocité des actions qui sont exposé dans les textes. Ainsi le Valet utilise le champ lexical du sang : « sanguinolent » (l.1277) et « sanglante » nous montre que l’auteur fait une description d’un spectacle atroce. Mais aussi le champ lexical de la souffrance : « pendue » (l.1263) « frappait les yeux » (l.1277) « hurlement affreux » (l.1260) Avec ces mots l’auteur montre tout le spectacle de son récit. Ensuite, Sophocle évoque le chant d’Œdipe pour faire éprouver au spectateur de la terreur et de la pitié envers ce personnage. L’auteur nous prouve à travers ce chant qu’Œdipe est maudit. En effet, les termes péjoratifs : « souffrance » (l.1297) « malheureux » (l.1304) ces termes donnent