Corpus peine de mort
D’autre part, la peine de mort est une forme de justice archaique. En effet, le document B: Discours de Jaune Jaurès à la Chambre des députés, le 18 novembre 1908, souligne que “la peine de mort est atroce, qu’elle est une forme de la barbarie” (l.14). De plus, pour remarquer la cruauté et morbidité du sujet , Jean Jaure s’adresse au public avec ironie: “un crime se commet, on fait monter un homme sur l’échafaud, une tête tombe; la question est réglée, le problème est résolu. (l.5-6)”. Dans le document D: Réflexions sur la guillotine d’ Albert Camus écrit en 1958, il classifie la peine de mort comme un “châtiment, qui sanctionne sans prevévenir, s’appelle en effet la vengeance.” (l.1) et de “particulierement violent” (l.4). En outre, ce même document exprime que la peine de mort est littéralement medieval, notamment à la ligne 11-12: “nous vivons aussi dans une sorte de Moyen Age”. En effet, Camus cherche a comparer le XXème siècle avec la période du Moyen Age, c’est à dire du Vème au XVème siècle, siècles où la démocratie n’était pas instauré et une société juste et égalitaire n’était pas encore construite. En outre le document E: Discours de Badinter à l’Assemblée nationale, le 17 septembre 1981, met en évidence que la peine de mort est comme la loi de talion, c’est à dire un code qui exige que le coupable subisse une punition du même ordre que le tort qu’il a commis, cela est montré à la ligne 25-26: “Et comment la dépasser, sinon d’abord en refusant la loi de talion?”. D’ailleur le document D, renforce cette idée: “Le talion est de l’ordre de la nature et de l’instict, il n’est pas de l’ordre de la loi. La loi, par définition, ne peut obéir aux mêmes règles