Corps être pensant.

434 mots 2 pages
Psychologie, Sociologie et Anthropologie (Examen Blanc)

« Le Corps de l’Être Pensant », Alfred Zenoni Dans ce texte, l’auteur traite la question du rapport de l’Homme à l’autre. En quoi l’Homme diffère-t-il de l’animal ? Nous verrons premièrement que l’Homme a besoin d’amour. Dans un deuxième temps, nous étudierons dans l’importance du langage dans le développement de l’être humain.
Des expériences, dont l’hospitalisme, ont montré que pour survivre, le bébé humain a besoin d’amour. Ce concept peut se définir par le sentiment idéal : « l’Eden ». Il s’agit pour l’enfant de se sentir en quelque sorte désiré. En effet, suite à l’expérience de Spitz, les scientifiques se sont rendu compte que le bébé humain sans amour se laisse mourir. Contrairement à l’animal, il ne peut pas se contenter uniquement de l’assouvissement de ses besoins fondamentaux, donc vitaux comme manger, boire, respirer, dormir… Le petit humain a également besoin d’être entouré d’autres êtres de son espèce, et surtout d’être pris en considération comme futur sujet pensant, et non comme objet. L’espèce humaine est la plus lente dans le développement psychique avant d’atteindre la rationalité. La personne se forge au travers de la société d’une part par l’amour, mais aussi, et surtout par le langage. Le monde de la parole est déterminant dans le développement de l’être humain, et dans ses comportements. Le langage, symbolisant par des mots les objets et sujets, est transmis à l’Homme par « l’Autre ».
Ce qui différencie de façon notable l’Homme de l’animal, c’est le désir. Ce dernier est induit par le parole. La parole permet à l’individu de s’exprimer dans toute son individualité : l’humain est nommé avant même de sa naissance ; ce qui laisse en quelque sorte une trace de son passage. Le désir de l’Homme, c’est le désir de l’Autre. Plus qu’un désir, ça devient presque un besoin pour l’individu de marquer l’Autre par sa singularité. De ce fait, il est facile de comprendre la réaction du bébé à

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