Convention pour la protection des espèces en voie de disparition : cas du thon rouge
La Tragédie des Communs illustre le fait que les ressources communes sont utilisées de manière plus que désirable par la société dans son ensemble. Cette hypothèse trouve sa confirmation avec le cas de la surpêche du thon rouge. Ce poisson est victime d’une surexploitation néfaste et qui met en danger la survie de l’espèce : entre 1980 et 2010, 80% du stock de thon rouge dans l’océan atlantique a disparu. Afin de venir à bout de ce problème, plusieurs solutions sont envisageables.
Il est de notoriété commune que les biens détenus en privés sont en règle générale mieux conservés que les biens communs. Comme le disait Aristote : « ce qui est commun à tous fait l’objet de moins de soin, car les hommes d’intéressent davantage à ce qui est à eux qu’à ce qu’ils possèdent en commun avec leurs semblables ». Dès lors, une possibilité de protéger le thon rouge serait de faire du thon un bien privé. On pourrait obliger les pêcheurs à ne tuer que les thons qui pénètrent dans la zone maritime d’un pays et interdire la pêche des thons qui se trouvent dans la zone maritime internationale. Ainsi, les pays auraient intérêt à s’occuper des thons qui se trouvent dans leur zone en régulant leur exploitation. Mais cette politique est difficile à mettre en place. En effet, la zone maritime internationale est tellement vaste qu’il est presque impossible de faire contrôler le respect de cette loi.
Une autre solution qui a été envisagée par l’Union Européenne est l’interdiction