L’Evangile est le livre sacré du christianisme écrit par les apôtres de Jésus. Le livre, qui date de plus de deux milles années, a été réécrit dans plusieurs versions maintes fois. S’il n’avait pas été réécrit et rénové pour s’adapter au langage moderne, cette religion se serait probablement effacée dans l’histoire. Le langage, l’art, la technique, la religion, le culte des morts, les mœurs sont des éléments constitutifs de la culture. Se pose ici la question des traditions culturelles. Faut-il les conserver ? Les éliminer ? Les réformer ?
La culture est l’ensemble des manifestations de la pensée et de l’action humaine. Parce qu’ils sont tous membres d’une collectivité, les hommes sont des êtres culturels. La tradition s’oppose fondamentalement à l’innovation et à la modernité. C’est en effet la transmission de doctrines religieuses, morales, ou politiques de génération en génération. La culture étant le fruit de l’évolution de l’homme, elle se détache de la nature et donc de la conservation des traditions. La tradition s’oppose à l’innovation alors que la culture se manifeste par la particularité et le caractère changeant (par opposition à la nature, l’inné, qui se caractérise par l’universalité et la constance).
Certains ont un désir de connaître par eux-mêmes, en s’instruisant et en développant leurs qualités d’esprit et donc de se modifier. D’autres préfèrent s’attacher aveuglement à leurs racines. L’appartenance sociale est indispensable au développement de soi. Pour grandir, l’homme a besoin d’avoir confiance en des repères. Mais ceux qui s'accrochent aveuglement à leurs coutumes mettent de coté leur raison et leur esprit en pensant perpétuer la pratique de leurs ancêtres par hommage, par respect, ou par refus du moderne. Cependant, leurs ancêtres se sont eux-mêmes détachés de la pratique de leurs ancêtres à eux. Sinon, l’homme du XXIe siècle serait un animal sauvage qui ne connaît que la nature. Ainsi, si l’on ne peut pas conserver les traditions