Conflit sociologie
Nous appellerons la patiente Me P. C’est une personne âgée de 89 ans qui a été admise à la résidence le 21 avril 2011 suite à une chute à son domicile.
Saine d’esprit, cette personne était parfaitement autonome, elle bénéficiait d’une aide à domicile pour ses courses essentiellement trois fois par semaine.
A la demande de ses enfants et pour se rapprocher du lieux de vie de ceux-ci, Me P. a accepter suite a sa chute d’entrer dans la résidence.
Au bout de quelques jours, je me suis aperçu lors d’une conversation entre la résidente et une soignante que Me P. n’était pas totalement heureuse d’être entrée en maison de retraite, et que ses enfants avaient beaucoup insisté, voir même décider pour elle.
N’ayant pas de tuteur et étant une personne responsable, celle-ci avait pourtant l’air d’être sous l ‘autorité de ses enfants.
Suite à sa chute, Me P. doit se déplacer avec un déambulateur mais conserve malgré tout toute son autonomie pour les gestes de la vie quotidienne.
Le fils de Me P. que je nommerai Mr J. a souhaité rencontrer l’équipe soignante et leur a fait part de son souhait de dorénavant, se serait lui qui aiderait sa maman à faire sa toilette et non plus l’équipe .
Un peu étonné le personnel ne sait quoi répondre d’autant plus que Mr J. est également dans le métier de la santé et que Me P. n’ avait jamais exprimé le désir d’être davantage aidé dans sa toilette. Cela a entraîné des interrogations au niveau de l’équipe médical.
En effet, lorsqu’un nouveau résident arrive, celui-ci est vu par le médecin de la résidence afin d’évaluer son degré de dépendance.
Sur le dossier de la patiente, le médecin avait donc noté que Me P. était en mesure de réaliser seule sa toilette mais qu’une présence ne pouvait que la rassurer.
Mr J. a beaucoup