Conflict israelo - panestinien
Cette spécificité du conflit moyen-oriental est donc à apprécier par contraste avec des règles générales de la guerre de l’image et de l’information.
Déjà, après la Première Guerre Mondiale, Lord Ponsonby, aristocrate anglais, socialiste et pacifiste (déjà cité sur ce site), résumait ainsi les méthodes utilisées pendant le conflit par son propre pays :
Il faut faire croire :
1 que notre camp ne veut pas la guerre 2 que l’adversaire en est responsable
3 qu’il est moralement condamnable 4 que la guerre a de nobles buts
5 que l’ennemi commet des atrocités délibérées (nous pas) 6 qu’il subit bien plus de pertes que nous
7 que Dieu est avec nous 8 que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat
9 que l’ennemi utilise des armes illicites (nous pas) 10 que ceux qui doutent des neuf premiers points sont victimes des mensonges adverses (car l’ennemi, contrairement à nous qui informons, fait de la propagande)
Depuis le vieux lord, il n’y a guère eu d’innovation sur le fond.
Dans tous conflit, les parties rivalisent pour imposer leurs mots (« frappe chirurgicale » ou « bombardement de civils innocents », « terroristes »