Concurrence chinoise
Les zones d'ombre de l'industrie solaire allemande - Energies renouvelab
Les zones d'ombre de l'industrie solaire allemande
Plan te \Energies \Energies renouvelables Publié le 21-12-2011
En principe, l'industrie allemande du solaire et ses salariés devraient pouvoir profiter à plein de la sortie du nucléaire du pays. Or, c'est au scénario inverse que l'on assiste actuellement : heures supplémentaires non rémunérées, contrats intérimaires au détriment de postes fixes, licenciements...Le syndicat IG Metall entend inverser la tendance.
copyright BMU/ Bernard Muller
«256 salariés devront quitter l entreprise dans les prochaines semaines», annonce le fabricant de cellules photovoltaïques Q Cells. Après la publication de pertes importantes lors des six premiers mois de l année 2011, l entreprise berlinoise se lance dans un «programme de restructuration» qui prévoit, outre le licenciement d un salarié sur huit, un plan de réduction des coûts administratifs fixé à 30%. L entreprise emploie 2500 salariés. Chez Solarworld, autre grand nom de l industrie solaire allemande, 200 intérimaires sur les 500 que l entreprise emploie, ont été licenciés en septembre. Chez Conenergy, également un fabricant de cellules photovoltaïques, le travail intérimaire prime également sur les contrats à durée indéterminée. Et là encore, le licenciement figure à l ordre du jour. La situation est pour le moins paradoxale : alors même que Berlin mise sur les nouvelles énergies pour assurer la sortie du nucléaire, l industrie du solaire se trouve en plein marasme, une débâcle que les salariés paient au prix fort. Comment cela est-il possible ? Concurrence chinoise D une part, Berlin a réduit ses subventions à l industrie solaire, le gouvernement ayant pris clairement parti pour l éolien dans sa nouvelle politique énergétique. D autre part, la concurrence venant de Chine s annonce redoutable : car, contrairement au gouvernement allemand, Pékin soutient toujours son industrie