La nouvelle « Anonyme nue » se retrouve dans Le Canon des Gobelins de Daniel Poliquin, un auteur qui « se passionne depuis longtemps pour les langues étrangères et la littérature. » Le texte se porte sur l’histoire d’une femme qui se retrouve sur la photo vedette d’une exposition de Max Lasky. L’auteur nous apprend que Lasky, un photographe gai, est un ancien amant de cette femme et était, dans le temps, un étudiant en médecine qui s’appelait Sheldon Cohen. La femme explique qu’elle a bien changée depuis cette photo et qu’évidemment Max aussi. On pourrait prendre l’exemple de quand la narratrice explique que sa sœur parle maintenant plus l’anglais que le français et exprime que « [s]a métamorphose est complète. Comme Max Lasky » (p.245) pour démontrer que le thème du changement ressort souvent dans cette nouvelle. De plus, la narratrice explique qu’elle est allée vivre au Chili et s’est mariée avec un Chilien, mais qu’ils se sont divorcés. Celle-ci rencontre son ancien mari quelques années après être revenue au Canada et apprend qu’il est devenu un citoyen canadien. Le changement est fréquent dans les autres ouvrages de Poliquin, par exemple dans « Pourquoi les écureuils d’Ottawa sont noirs » Wilfrid exprime : « qu’une mutation radicale [du] mode de vie [des écureuils] entrainera une métamorphose rapide » (p.161) afin de convaincre ses pairs de se transformer. La narratrice dévoile qu’elle a perdu un enfant et pense pouvoir regagner le bonheur en donnant naissance à un autre. C’est à lors qu’elle persuade son ancien conjoint de lui donner un nouveau bébé comme l’autre. L’auteur démontre que la quête du bonheur est importante dans le texte lorsque la narratrice exprime à son bébé, « On va être heureux tous les deux tu vas voir » (p.249). Elle exprime aussi qu’elle comprend maintenant, que sa sœur peut être heureuse même si elle a perdu sa langue