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Si de part le passé, la diversité linguistique était mis en corrélation avec le sous-développement, de nos jours la réalité est tout autre. "Le développement de la société passe par le développement des langues nationales pour "savoir comment gérer efficacement et économiquement nos langues pour en faire des outils et des supports du développement pour tous". "Celui qui dort sur la natte de son voisin dort à terre" dit un adage africain.
Comme pour paraphraser cet adage, on pouvait lire sur la banderole coller devant le présidium de ce forum, ceci : "Aucun pays ne peut se développer à partir de la langue d’autrui". Le ministre Mahamoudou Ouédraogo a relevé qu’il n’est pas question de supprimer les langues européennes, comme le français la langue officielle du Burkina Faso, mais qu’il s’agit plutôt de discuter du rôle que doivent jouer nos langues dans la société burkinabè de leur développement et de leur devenir.
Pour ce faire, les participants ont 72 heures pour mener des réflexions et des discussions afin que de leurs "divergences naissent des convergences". Ce forum se veut donc selon son président Claude Somda "un cadre du donner et du recevoir". Cinq ateliers sont au menus de ce forum. Autrement dit des personnes ressources et des scientifiques ont été sollicités pour livrer cinq communications portant sur les thèmes suivants : langue nationale et développement, langue nationale et médias, langue nationale et économie, langue nationale et administration, et langue nationale et éducation.
Comme pour faire preuve de l’importance de cette dernière communication, des élèves issus des