Comportements organisationnels
Comportements organisationnels
Comment se fait-il que l’on critique souvent le comportement organisationnel comme n’étant « qu’une question de bon sens », alors que cette critique ne sera jamais faite à la physique ou aux statistiques ?
Le petit Robert définit les statistiques comme une « branche des mathématiques appliquées qui utilise le calcul des probabilités pour établir des hypothèses à partir d’événements réels et faire des prévisions concernant des circonstances analogues » ; et la physique comme une « science qui étudie les propriétés générales de la matière et établit des lois qui rendent compte des phénomènes matériels ».
Tout le monde sait désormais qu’en lâchant un œuf, il tombe et s’écrase au sol, mais qui saurait l’expliquer ? Le terme sondage est depuis longtemps passé dans le langage courant, mais qui sait sur quels calculs il repose ? Même si les phénomènes expliqués par ces sciences sont désormais bien connus, ils nécessitent un minimum de connaissances théoriques pour comprendre sur quoi ils reposent. En ce que la base de leurs hypothèses et de leurs calculs s’appuie sur les mathématiques, la physique et les statistiques sont des sciences dites « dures » ou « exactes ». Les lois mathématiques ont été énoncées selon les besoins du monde qui nous entouraient : la nature tout d’abord, les marchés par la suite. C’est un ensemble de connaissances abstraites construit à partir de raisonnements logiques basés sur des axiomes ou des postulats. Seuls les initiés peuvent se targuer d’en comprendre le fonctionnement, et certains scientifiques ont marqué par leurs contributions l’histoire des mathématiques depuis longtemps.
Le comportement organisationnel sont un « domaine d’étude visant à explorer l’impact des individus, des groupes et des structures sur le comportement des acteurs d’une organisation, en vue d’améliorer son efficacité » d’après l’ouvrage du même nom.
L’objet d’étude diffère donc grandement : il ne