Comparaison incipit et excipit de bel ami
- Le personnage :
- Au début, Duroy a l’allure fière d’un militaire, séduisant. Il essaie de ressembler à un homme de bonne société par ses vêtements mais on voit bien qu’il n’a pas le sous et que sans cela, il est impossible de devenir quelqu’un. ("il ressemblait bien au mauvais sujet de roman policier"). Duroy est seul, sans sous, sans femme et pourtant il a le désir de conquête amoureuse et sociale.
- A la fin, il est arrivé à son but, il est marié, tout Paris est à ses pieds, il n’est plus dans le besoin. Mais Duroy a changé d’aspect mais pas d’esprit : son élégance est grandie mais son esprit est toujours le même, celui d’un homme qui rêve de conquête, un homme égoïste (à la fin, la répétition de "il") se servant de n’importe quel moyen pour arriver a conquérir la bonne société.
- L’endroit :
- Au début, Duroy est parmi le peuple, oublié dans la foule, il mange dans des restaurants minables, se promène dans la rue ("il fut sur le trottoir"), il ne sait pas où aller. L’endroit est morbide, plein de monde ("Soir d’été", "l’air manque", "chaude comme une étuve", "haleines empestées", "miasmes infâmes")
- A la fin, le lieu est plus divin : Église, odeur fine de Benjoin, encens. On perçoit là que Duroy est bien passé d’un endroit morbide à un endroit superbe. La foule n’est plus ignorante envers Duroy comme au début mais elle acclame celui-ci ("un peuple venait acclamer", "afin de les voir passer"). Duroy est considéré par tout Paris
Maupassant fait donc apparaître Duroy dans le début et la fin de son roman dans des contextes différents par le luxe et par la réussite sociale. Mais Duroy conserve tout le long du roman cet instinct de conquête et d’ascension en prenant appuis sur tout ce qui pourrait l’aider à monter et en particulier les femmes (Rachel, Mme de Marelle, Mme Forestier, Mme Walter, Suzanne