comparaison entre
Taylor fut incontestablement le premier théoricien qui a mis en place une méthode opérationnelle visant à accroître de manière significative le niveau de production des organisations. celle-ci préconise: une analyse détaillée et rigoureuse — d'où l'accent mis sur le qualificatif de « scientifique » — des modes et techniques de production (gestes, rythmes, cadences, etc.) ; l'établissement de la « meilleure façon » (the one best way) de produire (définition, délimitation et séquençage des tâches) ; la fixation de conditions de rémunération plus objectives et motivantes.
Taylor plaide pour une double clarification. Selon son point de vue, le travail d'organisation - pour être complet - doit être clairement déployé et articulé selon deux dimensions complémentaires : La dimension verticale: Il s'agit d'établir une stricte distinction entre d'une part les « tâches de conception du travail et de formation » et d'autre part celles dites « d'exécution » : « Les ingénieurs pensent le travail et les ouvriers doivent l'exécuter conformément aux instructions et à la formation que les premiers leur fournissent »4. La dimension horizontale: Il faut décomposer le processus de production d'un bien en une suite de tâches simples confiées chacune à un ouvrier spécialisé. L'objectif est d'identifier la manière la plus efficace de découper le travail. Doivent être chargés de cette mission des ingénieurs qui de manière scientifique vont chronométrer chaque mouvement élémentaire, éliminer les temps inutiles, étudier les meilleurs outils pour réaliser chaque mouvement, définir un temps optimal pour chaque stade de production, rédiger les recettes de fabrication.
1-Le rejet du modèle taylorien :
L’un des changements majeurs des dernières décennies est le rejet du taylorisme, lequel révèle un certain nombre de contradictions que ce schéma d’organisation du travail avait retenu comme principes de gestion.
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