COMPAGNON
Du bas latin *companionem, accusatif de *companio, composé de com- et panis (« pain »), signifiant « celui avec qui l’on partage le pain ». Le nominatif *companio a donné, en ancien français, le cas sujet compain, dont le moderne copain est une variante populaire
1. Ouvrier ou artisan qui fait partie d’une société de gens aux mêmes intérêts (compagnonnage).
Les Compagnons du Tour de France.
2. (Par extension) Ouvrier qualifié d’une entreprise, dans le bâtiment notamment.
Parmi les tailleurs de pierre qui sculptaient les images des cathédrales, il y avait des hommes d'un talent supérieur, qui semblent être demeurés toujours confondus dans la masse des compagnons ; ils ne produisaient pas moins des chefs-d’œuvre. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.360)
Le compagnon est l’ouvrier qualifié travaillant dans une entreprise artisanale et possédant une qualification professionnelle attestée soit par le certificat de compagnon, soit par un apprentissage préalable ou un exercice prolongé du métier. — (Article 4 bis, Code de l’artisanat, France, version 2008)
3. (Franc-maçonnerie) Ancien apprenti, pas encore maître.
Étymologie
Du bas latin *companionem, accusatif de *companio, composé de com- et panis (« pain »), signifiant « celui avec qui l’on partage le pain ». Le nominatif *companio a donné, en ancien français, le cas sujet compain, dont le moderne copain est une variante populaire
4. Ouvrier ou artisan qui fait partie d’une société de gens aux mêmes intérêts (compagnonnage).
Les Compagnons du Tour de France.
5. (Par extension) Ouvrier qualifié d’une entreprise, dans le bâtiment notamment.
Parmi les tailleurs de pierre qui sculptaient les images des cathédrales, il y avait des hommes d'un talent supérieur, qui semblent être demeurés toujours confondus dans la masse des compagnons ; ils ne produisaient pas moins des chefs-d’œuvre. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence,