Le Président de la commission José Manuel Barrosso a été réélu en juin 2009. C’est la dernière fois que le Président est choisit par les membres du Conseil Européen. Avec le Traité de Lisbonne qui rentre en vigueur le 1er décembre prochain (soit dans 14 jours), le Président est désormais élu par le Parlement. Dans le même ordre d’idée, ce traité renforce les pouvoirs du Président et crée un « Haut Représentant de l’Union pour les Affaires Etrangère ». Historiquement, les différents traités modificatifs de l’Union ont toujours été dans le sens d’un renforcement des pouvoirs de la commission. La CECA, en 1952, crée la Haute Autorité mais ce n’est qu’en 1957 avec le Traité de Rome qu’une véritable Commission Européenne est crée. Elle a pour objectif principale d’être la gardienne des traités. C’est l’Acte Unique Européen en 1986, puis le Traité de Maastricht en 1992 qui marque un véritable tournant pour la commission. L’Acte lui transfère une série de nouvelles compétences fondamentales (environnement, recherche, politique sociale, …). Enfin le Traité de Nice (2001) supprime la règle des 2 commissaires par Etats et accroit d’avantage les compétences accordées à la commission. Celle-ci tend, alors, de plus en plus, à être l’organe exécutif de l’Union. Ce qui frappe dans le corpus, c’est le vif débat que suscite la Commission. En effet, tous les textes de types journalistiques montrent le rôle positif de la commission. C’est notamment le cas des Documents 8 et 1, tout deux tirés du Monde. A contrario, les textes qui ne cherchent pas à vulgariser la commission soulignent de façon flagrante les limites de celle-ci (Document 7 et 3). Par ailleurs, un ensemble de 4 textes, les documents 2, 5, 6 et 9 décrivent les rouages bureaucratiques de la commission. Enfin, le Document 6 aborde un aspect parcellaire de l’exécutif de l’Union. Dans son ensemble, le corpus de texte fait apparaître le poids important de la commission au sein de l’Union. C’est l’organe majeur de