La justice et le droit

Justice : valeur universelle, invoquée pour protéger l’ordre établi ou justifier les bouleversements révolutionnaires (Cf Révolution française = société de 3 ordres).

Ce qui est légal n’est pas forcément juste (Lois de Nuremberg).

La justice est la vertu par excellence.
Platon : Affirme que dès lors que l’on est juste, on possède toutes les vertus.
Il s’agit d’un choix de la raison.
La justice instaure un rapport harmonieux entre les 3 parties de l’âme : -désirante ; -courageuse ; -raisonnable.

Aristote : « La justice est une vertu communautaire, elle permet de régler nos rapports avec les autres »

Hegel : « La justice est née avec la cité (culture) »

Droit naturel : dont l’origine est la nature humaine. Il comprend la liberté, l’égalité, la justice, la sûreté et la propriété.

Droit positif : tel qu’il existe dans une cité ou état. Il détermine ce qui est légal.

Spinoza : Selon lui, les hommes ne sont pas justes naturellement, il faut les y aider ou même les forcer par des lois.

Hume : « Si les hommes étaient fournis en même abondance, de tous les biens ou si chacun avait pour autrui la même affection et la même attention tendre que pour soi-même, la justice et l’injustice serait également inconnues des hommes. » (Cf Eldorado de Candide, Voltaire)

Le droit peut ne pas être juste (droit nazi).
De plus, le droit n’est-il la légitimation de la force et l’intérêt du pouvoir établi ?
(Cf Monarchie absolue de droit divin).
C’est pourquoi Rousseau a élaboré Le contrat social qui définit une organisation politique dont tous les membres sont à la fois sujets et souverains afin d’écarter tout risques de domination et toute possibilité de violence. (Démocratie, pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple)