Explication de texte - Le hussard
Explication de texte ( 10 min ) – Le Hussard sur le toit
De « le soleil était haut » jusqu’à « tous les contours »
Le passage étudié appartient au roman Le hussard sur le toit de Jean Giono . Nous nous situons plus précisément dans le premier chapitre . Après s’est arrêté chez une femme pour se ravitailler, Angelo (le personnage principal ) reprend sa route .
1-Une atmosphère brulante et pesante
Dés le commencement du passage nous avons l’évocation du soleil , celui-ci sera présent tout au long .On nous indique que le soleil est haut dans le ciel , on peut en déduire que le passage se déroule en tout début d’après-midi , le moment de la journée où il fait le plus chaud . Nous avons l’impression que le soleil surplombe tout le paysage , c’est l’élément principal , on ne peut pas en faire abstraction.
Nous avons plusieurs fois l’adverbe « très » au début du passage ce qui ne fait qu’amplifier cette idée d’intense chaleur .
Une antithèse ( mot de sens contraire dans une phrase ) est présente à la fin du premier paragraphe « L’ombre de la foret éblouissait et étouffait » , normalement lorsqu’il y a de l’ombre , il faut moins chaud mais ici même une peu d’ombre ne semble pas atténuer cette chaleur si pesante , on ne peut rien faire contre elle .
Le paysage semble figé , une bourrasque de vent n’aurait pas sa place dans cette chaleur , c’est comme si il faisait trop chaud pour que quelque chose bouge , ça demanderait trop d’effort , plus rien ne circule . La chaleur consumerait n’importe qui .
La chaleur est telle que le paysage semble suinter en effet nous avons l’évocation de gras , d’éléments gluants , on nous parle de « viscosités luisantes » , cette idée rajoute un coté repoussant au paysage .
Au fil des mots , nous avons l’impression qu’Angelo marche sur un paysage complétement mort ou plutôt sur une multitude de cadavres brulés : « sur les talus brulés jusqu’à l’os » , « ce petit bruit de vertèbre » ( début du deuxième