En ce qui concerne le déficit du commerce extérieur de la France, il avait déjà atteint, en 2006, le montant record de 29,211 milliards d’euros après 23,1 milliards en 2005. Il continue de se creuser. Il était évalué à 15 milliards d’euros sur les six premiers mois de 2007, contre 12,9 milliards durant la même période de l’année précédente. Les importations ont progressé dans les premiers mois de 2007 plus rapidement que les exportations tandis que nos entreprises perdent des parts de marchés,

Alors que le gouvernement visait entre 2% et 2,5% de croissance en 2007, le produit intérieur brut (PIB) de la France a enregistré une hausse de seulement 1,9%. Le PIB accuse donc une décélération par rapport à l'an dernier (2,2%). C'est surtout au quatrième trimestre que la ralentissement s'est fait sentir : l'évolution a été d'à peine 0,3%, contre 0,8% lors des trois mois précédents.
La demande intérieure est le pilier de la croissance de l'économie française. La consommation des ménages a en effet progressé de 2,1% en 2007. Mais la consommation soutenue a aussi creusé le déficit commercial français, qui a atteint en record de 39 milliards d'euros en 2007.
Les économistes craignent un ralentissement de la consommation des ménages entre 2006 et 2007 (de + 2,6 % à + 2,2 % en moyenne). Un phénomène que l'on retrouve du côté de l'investissement des entreprises, avec une croissance qui passerait de 3,7 % en moyenne à 3,6 %.

Consommation des ménages et investissement des entreprises
Les disparités d'estimation reflètent les incertitudes pesant sur le maintien de la consommation des ménages français ainsi que sur l'ampleur de l'investissement des