commentaire
Exceptionnellement, il aborde des questi ons de grammaire, d'orthographe ou de cantilation lorsque cela permet d'éclairer le sens simple des versets.
Rachi traite rarement de points de théologie.
Néanmoins, citons son commentaire sur les Psaumes
49:11 (“
Ils remarquent pourtant que les sages meuren t (yamoutou), tout comme périssent (yovedou) le fou et le sot, en laissant leurs biens à d’autres.
”), où Rachi explique la di fférence de terme entre ces deux notions, pourtant similaires à première vue, de la sorte : “mita” s’applique au sage, dont seul le corps meurt, tandis qu’“aveda” est pour le fou ou le sot, dont non seulement le corps, mais aussi l’âme disparaît. On peut aussi noter que Rachi n'hésite pas à dire
"Je ne sais pas" et que lors d'un doute, il rapporte les différentes explications possibles soit en souligna nt que les opinions sont partagées ou qu'elles correspondent à plusieurs niveaux de lectures.
Bien que son œuvre fût colossale (on raconte qu'il écrivit aussi 7 livres de médecine, qui malheureusement ne parvinrent pas jusqu'à nous), il la révisa à trois reprises, et selon son petit-fils, le
Rachbam, s'apprêtait à le refaire.
Son succès
Rachi ne fut pas le premier commentateur, mais il fut tout de même le
Parshandata
, le père du commentaire. Ses commentaires sont considérés comme ayant été écri ts sous l'emprise d'une inspiration divine et on dit que le Talmud sans le commentaire serait comme un livre scellé. On peut aussi souligner son importance par le fait qu'il fut le premier livre juif à être impr imé en hébreu (Calabre 1475). Son commentaire édité en marge du texte fut typographiée avec une cursive italique qui ne tarderait pas à être connue sous le nom d'
écriture