Commentaire
• Introduction :
Depuis Tchernobyl, de nombreux réacteurs se sont succédés en Europe. D’abords les réacteurs a graphite-gaz comme les UNGG mais sera peu à peu remplacer par les réacteurs de types REP et N4 qui évolueront en EPR et SWR 1000 (KERENA) qui sont des réacteurs a «eau légère » pour l’EPR et « eau bouillante » pour le KERENA, le dernier réacteur graphite-gaz fermera en 1994. Aujourd’hui 80% des recteurs européens sont des réacteurs à eau légère. Ces réacteurs doivent aujourd’hui respecter trois lois fondamentales établies par les autorités de sûreté en 1993 :
1. Réduire encore la probabilité de fusion du cœur.
2. « Eliminer pratiquement » les situations accidentelles qui pourraient aboutir à un relâchement précoce et massif de radioactivité.
3. En cas de fusion du cœur, garantir par conception que le relâchement maximum de radioactivité n’entraîne que des mesures de protection très limitées dans le temps et dans l’espace.
Nous parlerons d’abord des réacteurs EPR puis des réacteurs SWR 1000 les deux principaux réacteurs Européens.
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• Les réacteurs European Pressurized water Reactor (EPR) :
1. Un réacteur à la pointe de la technologie.
Le réacteur EPR est une combinaison améliorée du N4 français et du konvoi allemand, les deux modèles les plus modernes en service dans les deux pays, en choisissant chaque fois l’option la plus conservatrice en matière de charges. Il se conforme à la fois aux lois de 1993 et aux EUR (European Utilities Requirements) : la conception est «évolutionnaire » pour tirer le meilleur parti du retour d’expérience des parcs français et allemand. Le niveau de sûreté ad hoc limite les rejets de déchets nucléaires dans le cas très improbable d’une fusion du cœur. Donc ce réacteur est la pointe de la technologie européenne. Ce réacteur nucléaire a une puissance