Commentaire l'école des femmes
507 mots
3 pages
C’est au cours de la deuxième moitié du XVIIe siècle que le classicisme émerge en France, notamment à travers l’art du théâtre . L’auteur fondamental de la comédie classique n’est autre que Molière , c’est la raison pour laquelle le texte que nous allons étudier est extrait de la comédie : L’école des femmes publié en 1663 par celui-ci. Cette œuvre est la huitième pièce de théâtre de Molière, de registre comique qui retrace l’hilarante, la pathétique mais aussi la tragique histoire de « Mr. De la souche » plus communément appelé Arnolphe qui est fou amoureux d’une jeune fille nommée Agnès . Cet extrait présente un double enjeu fondamental pour cette pièce. D’une part ce dialogue est la manifestation de l’amour d’Agnès pour un autre ,Horace jeune homme tentant de la charmer, et d’autre part la tentative de reprise d’Arnolphe de son emprise sur Agnès . En conséquence, nous pourrions nous demander de quelle manière le pathétique dans cette scène fait rire. C’est pourquoi nous étudierons en premier lieu le caractère comique et vif de cette scène puis nous examinerons le portrait des deux personnages de ce dialogue
Lors de cet extrait, nous assistons à la mise en place de divers rythme . En effet nous débutons le texte avec quatre vers au rythme régulier qui laisserons place à une alternance de rythme rapide et lent avec tout de même une majorité de vers au rythme rapide voire saccadé, on parle alors de stichomythie . La principale conséquence de cette oscillation rythmique étant la création d’une attente. C’est –à-dire que la révélation d’Agnès aura lieu par bride. La seconde répercussion de cette variation de rythme étant l’halètement du lecteur/spectateur cela est mit en relief à travers de nombreux vers décomposés essentiellement du vers 572 à 578 , des points de suspension comme au vers 573, 575,577 … ou même des interruptions d’Arnolphe avec l’emploie de phrases interrogatives et exclamatives comme : « Quoi ? »V.574, « Euh ! » V .576 « Mon Dieu, non