Commentaire l'enfant anonyme
L'enfant anonyme, Tahar Ben Jelloun.
« L’enfant anonyme » est un poème engagé de Tahar Ben Jelloun qui provient du recueille « A l'insu du souvenir » écrit en 1980. Dans ce poème, il fait une critique de la politique et des forces de l'ordre du pays à travers la vie d'un enfant, ses rêves et surtout sa tragique mort dut aux mesure drastique des forces publiques. On peut se demander comment l'auteur va nous dénoncer la tyrannie et la cruauté des forces de l'ordre ? Pour cela nous analyserons tout d'abord la sévérité de la mort de l'enfant à travers le registre pathétique, puis nous nous intéresserons à l'importance du registre tragique dans ce poème et pour finir nous étudierons la forte critique des autorités présente dans ce pays.
Pour montrer l'horreur du crime commis par les autorités du pays, l'écrivain à choisis d'utiliser le registre pathétique. Pour cela il va tout d'abord insister sur le fait qu'il s'agit d'un « enfant » (l1,l47), en le répétant et en l'utilisant dans le titre, on remarque aussi un champs lexical de la petitesse et de la fragilité avec des termes tels que « frêles » (l4), « petit corps » « peu » (l41), « léger » (l42) .Champs lexical renforcé par la métaphore du l'image d'un être « perdu dans de grandes savates »(l44). Le côté infantile du personnage et renforcé par ses rêves enfantin soulignés par la tournure répétitive « Dans cinq ans » (l13,l15,17) et des images ingénues comme « ma mère sera reine » (l22) ou « mon père aura plus de chevaux » (l21) qui accroissent la sympathie du lecteur à son égard et l'animosité pour les personnes qui lui voudrait du mal. Nous avons don là le portrait d'un enfant fragile, innocent et naïf qui va ensuite être assassiner par les « forces de l'ordre » (l40). C'est un être inoffensif qui va être, lui et d'autres enfants, tués cruellement par des personnes beaucoup plus capable qu'eux pour aucune raison valable car effectivement le seul crime de cet enfant et