Commentaire au bonheur des dames
Il est dit qu’elle "débarquait de loin en loin" (l.4), "du fin fond d’un département perdu" (l.5), et que là où elle vit "pendant des mois, elle mettait des sous de côté" (l.6). C’est ensuite qu’elle se rendais à Paris et puis qu’"à peine descendue du wagon, elle tombait au Bonheur des Dames, elle dépensait tout" (l.6-7). Cependant, cette dernière est désignée comme "la grosse de province" par une vendeuse du nom de Marguerite malgré le fait que cette femme soit une cliente fidèle. Ainsi, la remarque faite par la vendeuse dénote une certaine méprise du personnel vis-à-vis des clients, et ce même envers Mme Boutarel qui dépense la totalité de ses économies dans ce magasin précis. On peut ainsi …afficher plus de contenu…
C’est à ce moment que Clara, une vendeuse dont ce n’était pas le tour de vente contrairement à la Denise la nouvelle vendeuse, s’avance vers la cliente. Il nous est dit que "D’habitude, [Clara] se montrait paresseuse à la vente, se moquant de l’argent, en gagnant d’avantage au-dehors, et sans fatigue. Seulement, l’idée de souffler une bonne cliente à la nouvelle venue, l’éperonnait. " (l.17-20). On retrouve ici une accumulation qui souligne la nature insidieuse et opportuniste de l’action de Clara. Elle saisit ici une opportunité de mettre des bâtons dans les roues de la nouvelle venue et de se faire bien voir par la gérante. Denise conteste, et Mme Aurélie du magasin donne raison à Clara en reprenant Denise de