Commentaire tyrade de célimène et d'arsinoé acte iii scène 4
Arsinoé débute son discours en expliquant à Célimène que les critiques qu'elle va lui faire son pour elle un gage d'amitié. Cependant, ce n'est pas le cas, Arsinoé a uniquement trouvé ce prétexte pour blâmer Célimène indirectement. Cette forme de dénonciation est toute aussi immorale que lorsque Célimène effectue des portraits de ses semblables, car les deux sont fausses. Ces femmes s'opposent, mais sont toutes deux hypocrites, de différentes manières. En prétextant l'amitié, Arsinoé cache la jalousie. En effet, elle-même était une coquette, ce qui est ironique car c'est exactement ce qu'elle condamne ici. Toutefois, trop âgée pour continuer décemment à être courtisée, elle jalouse Célimène, qui elle possède nombre d'amants. Arsinoé sous entend que Célimène est une femme légère. Elle explique à Célimène que celle-ci est critiquée par "des gens de vertu singulière" en raison de "tous ses déportements". Ceci est ironique car, Arsinoé, étant elle-même une ancienne coquette, condamne ses propres agissements passés. Elle n'est point pour autant moins sarcastique lorsqu'elle emploie le mot "galanterie", qui est volontairement impropre. En effet, les portraits satirique de Célimène ne sont guère galants. Arsinoé soutient qu'elle était du même "parti" que Célimène, ce qui est nécessairement faux. Elle affirme l'avoir défendu, mais nous nous doutons du contraire. Elle dit tout de même penser que la manière dans laquelle Célimène vit, ce qui nous ramène à l'hypocrisie qu'elle emploie plus haut, en blâmant la coquetterie à laquelle elle-même appartenait. Malgré cela, elle se reprend ensuite en disant qu'elle n'y croie pas. Cette contradiction nous