commentaire molière
L’édition originale du Misanthrope paraît au début de 1667
Acaste se montre très satisfait de lui et confie à Clitandre la fierté qu'il éprouve de se sentir autant aimé par Célimène. Ils se découvrent rivaux auprès de Célimène et tous deux sont convaincus de pouvoir en apporter rapidement la preuve. Ils s'engagent à être loyaux : celui qui le premier obtiendra une preuve décisive pourra exiger de l'autre qu'il se retire de la compétition. Célimène revient et on la prévient de l'arrivée de la prude Arsinoé. Avec une complicité faussement charitable, elle informe Célimène, de la fâcheuse réputation que suscite sa coquetterie. Célimène lui répond sur le même ton, en lui indiquant que sa pruderie et son austérité ne sont guère appréciées. Piquée au vif , Arsinoé bat en retraite et profite d'un tête-à-tête avec Alceste , qu'elle aime en secret , pour le détourner de sa rivale : elle lui promet de lui apporter la preuve de la trahison de la jeune femme.
Acaste se vante de la facilité avec laquelle il conquiert le cœur des femmes, Acaste lui demande pourquoi, de toutes ces femmes, son choix se porte sur Célimène. Acaste lui dit que sa froideur devant ses avances ne la rend que plus aimable. Ils se mettent d’accord que si Célimène arrête son choix sur l’un d’eux, l’autre se retirera de la course.
Acaste énumère, à Clitandre, ses propres qualités qui le rendent heureux et qui lui permettent de séduire toutes les femmes. Mais Clitandre lui demande pourquoi il vient se fatiguer à séduire Célimène s'il peut avoir toutes les femmes qu'il veut. Acaste répond qu'il apprécie de faire la cour à Célimène, malgré sa froideur. Ils conviennent alors d'un accord : celui qui ne sera pas aimé de Célimène, se retirera de la course, laissant