Commentaire : sylvie chap 2
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« Sylvie », a été écrit et publié par Gérard de Nerval en 1853, c’est dans cet ouvrage que nous allons étudier un passage, le chapitre 2 (« Adrienne ») dans lequel le narrateur se plonge dans ses souvenirs, et nous fait une description d’un après – midi de sa jeunesse, plus exactement la description d’une jeune fille angélique qu’il y a rencontré. L’auteur, Gérard de Nerval, né en 1808, était un homme psychologiquement instable, qui avait fait plusieurs séjours dans des hôtels psychiatriques, étant aussi très sensible aux succès de ses ouvrages. Dépressif, il finit par se pendre à Paris dans la nuit du 25 au 26 janvier 1855. Certaines recherches auraient prouvé qu’il y avait un lien entre le narrateur de Sylvie et l’auteur lui-même, ce livre pourrait donc avoir un fond autobiographique. Dans cette étude, nous allons dans une première partie étudier tout d’abord les personnages présents (donc Sylvie, Adrienne et le narrateur lui-même), ensuite nous occuper de l’image du bonheur, représenté dans ce chapitre à partir de la nature, de l’art… Pour ensuite terminer sur la problématique du temps qui passe : Un narrateur qui ne vit que par son passé, le passé étant sa source d’imagination et la matière principale du texte.
Pour commencer, nous allons nous concentrer sur le sujet principal de cet extrait : Adrienne. Plongé dans ses souvenirs, le narrateur nous décrit très exactement sa rencontre avec cette jeune fille angélique, mais un souvenir sûrement embellit par le temps passé. Adrienne était une des jeunes filles dans la ronde d’enfants, qui s’était faite remarquée par le narrateur par sa beauté et sa pureté : « une blonde grande et belle ». A peine l’avait-il apercu, qu’il n’avait plus d’yeux que pour elle, alors qu’il était venu avec sa compagne qu’il aimait par-dessus tout. Avec beaucoup de descriptions amélioratives, telles « une blonde, grande et belle » «sa taille élancée » »elle ressemblait à la Béatrice de Dante » « gracieux » etc. , le lecteur