Commentaire, st john perse, pour fêter une enfance, vi) palmes !
VI. Palmes !
Ce poème, écrit en prose, est une pièce de Saint John Perse, composée en 1907. Le poète semble s'inspirer du surréalisme (mouvement marquant le XXème siècle) puisque l'on note, dès le deuxième et troisième versets, un champ lexical lexical lié au domaine du divin, principalement représenté par la couleur blanche. On retrouve alors les termes : "grandes figures blanches", "anges dépeignés", "hommes sains", "sureau", "les champs pâles", "Dimanche" (jour sacré) et "Dieu".
De plus, les termes "Arches", verset 4 et "Déluge", verset 5, tout deux orthographiés avec une majuscule, se rapportent implicitement à l'Arche de Noé, récit de la Bible. On y ajoute donc la "barque de mon père" et l'évoquation aux animaux tels que la "chatte", les "ramiers" et le "cheval".
Néanmoins, cette admirable vision suprême n'est qu'une parcelle des allusions dépeinte par Saint John Perse.
En effet, le poète parait confronter thèse et antithèse. Tandis qu'au début du poème, il multiplie les allusions surnaturelles et divines, la seconde moitié du poème semble s'opposer aux éléments la précédant, rendant ces évocations négatives. Pour ce faire, Saint John Perse intègre le terme "d'Eau nue" au verset 3, l'eau étant la source des rituels religieux pour de nombreuses croyances. Le lecteur fait alors face à une première dégradation du mythe sacré. On remarque également une personnification au verset 2, où le "Dimanche" est représenté en "Dieu". Toutefois, c'est au verset 3 que le déclin est le plus fort puisqu'on fait face à la dégradation, et à la vision très péjorative de la Vierge Marie, nommé "l'idole à robe de gala".
On peut supposer que Perse tente, à la fin de son poème, de faire la synthèse des ses premières parties. C'est ainsi qu'il finit par se pencher majoritairement sur la nature et ses quatres éléments : le "vent", la "mer", symbolisant l'eau, le "volcan" représentant du feu et les "racines", référence à la